
PROCHAIN RENDEZ VOUS
du 30 avril au 3 mai 2026
Le festival inaugurera sa saison le jeudi 30 avril 2026 dans l’église Notre Dame de la mer, par une célébration de la virtuosité : Nitcho Reinhardt Quartet ouvre les festivités avec son jazz manouche, héritier vivant de la tradition de Django Reinhardt, situé entre respect des formes et élan personnel. Nitcho Reinhardt, guitariste et compositeur français, s’affirme depuis plus d’une décennie comme l’un des noms contemporains du genre, avec plusieurs albums à son actif et une présence régulière sur les scènes européennes.

Le vendredi 1er mai, au Château d’Astouin, la veine baroque et la chaleur andalouse se rencontreront : mené par la guitariste Lydie Fuerte, nous sera proposé un programme en trio autour d’une esthétique «flamenco baroque» — un voyage qui part d’un répertoire baroque réinterprété au prisme du flamenco et d’une esthétique de guitare très personnelle. Son projet discographique récent, Barroca, inspiré par les formes et l’énergie des Quatre Saisons, illustre sa capacité à tisser des ponts entre musique savante et musique populaire.

Le samedi 2 mai, en milieu de journée, se tiendra la balade musicale traditionnelle du festival, qui se déroulera cette année dans le Parc Ornithologique du Pont de Gau. Les promeneurs seront guidés par la musique, au fil des haltes et des rencontres avec différents artistes invités surprise.

Le 2 mai, en soirée, au Domaine de Maguelonne, nous ferons escale avec Django Transatlantique, un programme imaginé et porté par Engé Helmstetter, qui mêle l’esprit manouche aux rythmes de la bossa nova. Il sera incarné par son concepteur à la guitare jazz ainsi que vocalement par Julia Vidovska et Tosca Helmstetter.

Le dimanche 3 mai,en fin de matinée, au Mas de la Cure, Le dimanche 3 mai, à 11h, au Mas de la Cure,en collaboration avec La Cie Jean-Jacques Sanchez dans le cadre des Festivalines, la voix de Paloma Pradal rencontre la guitare d’Adrien Moignard. Leur duo, qui alterne pièces intimistes et envolées virtuoses, puise autant dans la tradition des musiques flamenco et latines que dans des relectures personnelles. Gitane par sa mère et issue d’une grande famille d’artistes de culture hispanique, Paloma Pradal porte un héritage fort qu’elle transmet sur les scènes du monde entier, sa puissance et sa singularité amènent un moment hors du temps. À ses côtés, Adrien Moignard, figure incontournable du swing manouche et guitariste phare de la scène jazz actuelle, ajoute fougue et finesse en toute complicité

Le 3 mai après midi, toujours au Mas de la Cure, le festival se clôturera en apothéose avec l’éminent Roby Lakatos. Violoniste virtuose d’origine hongroise, Roby Lakatos est l’un des grands maîtres contemporains de la tradition tzigane, connu pour ses mariages audacieux entre musique classique, jazz et folklore rom. En compagnie de Léo Ullmann, violoniste de la jeune génération, figure montante du genre et l’ensemble Opus 4 ils prolongent cette approche éclectique et spectaculaire : des cadences tsiganes aux citations de grands thèmes classiques.

REVOIR
Les concerts d’automne 2025
Les 17 et 18 octobre derniers, le festival Accordanses a offert un épilogue en résonance avec ses actions de l’année 2025, tout en levant le voile sur sa prochaine édition. Deux soirées, deux lieux emblématiques des Saintes-Maries-de-la-Mer, deux atmosphères contrastées, mais un même fil rouge artistique, une même envie, celle de présenter au public des programmes mettant en lumière toute la richesse et variété des genres musicaux liés aux musiques gitanes.
Le vendredi 17 octobre nous avons reçu le grand guitariste flamenco Juan Carmona, qui invitera sur scène deux guitaristes dans des registres différents pour célébrer leur instrument commun. Ce concert a été organisé grâce au dispositif «Provence en Scène» proposé par le département des Bouches du Rhône et avec l’aide de la ville des Saintes Maries de la Mer.
Notre traditionnel concert d’automne — toujours gratuit — a fait salle comble. Le trio de Juan Carmona, accompagné de Jean-Marie Ecay et Sébastien Giniaux, a offert un moment musical exceptionnel, entre standards de jazz, tonalités flamencas et improvisations vertigineuses. À la veille de leur concert à l’Opéra de Lyon, les musiciens ont offert au public camarguais une soirée d’une intensité rare, largement saluée par un public enthousiaste.
Carte blanche à Juan Carmona, l’une des plus grandes figures du flamenco, compositeur et guitariste virtuose qui a invité à ses côtés deux guitaristes d’exception : Sébastien Giniaux et Jean-Marie Ecay. Une rencontre vibrante entre des styles différents et complémentaires, où les guitaristes invités « ont croisé leur manche » avec d’autres esthétiques musicales : le jazz avec le flamenco. Un véritable feu d’artifice pour un moment suspendu dans le temps, où les musiciens ont rendu hommage aux mille et une émotions de la guitare. Une performance unique sous le signe de la rencontre, de l’improvisation avec les cordes pour seul langage.
Le samedi 18 octobre nous sommes retournés dans la salle de musique du château d’Astouin, qui nous avait accueillis en avril dernier pour un premier récital sur son piano réhabilité. L’instrument avait été un peu oublié et négligé, et son propriétaire a souhaité lui redonner vie au travers d’Accordanses. Ce fût donc le second concert avec ce piano, et certainement pas le dernier.
C’est dans cette atmosphère intime que le trio Alyscamps — avec Nicolas Van Kuyk au violon, Natalie Forthomme au violoncelle et Catherine Forthomme au piano — a fait résonner un programme d’une grande finesse : “Couleurs slaves”, autour du trio « Dumky » de Dvořák et les 3 lieders russes de Glinka.
Ancré à Arles et portant le nom du célèbre site antique, le Trio Alyscamps réunit Nicolas Van Kuijk (violon), Nathalie Forthomme (violoncelle) et Catherine Forthomme (piano). Musiciens aux parcours riches et variés, ils explorent ensemble le répertoire de musique de chambre, des grands classiques aux œuvres contemporaines. Pour le concert d’automne du Festival Accordances aux Saintes-Maries-de-la-Mer, le Trio Alyscamps a proposé un programme en résonance avec la thématique du festival, consacré aux musiques du voyage. Cette soirée, placée sous le signe des couleurs slaves, a fait dialoguer le grand compositeur national tchèque Antonín Dvořák et le fondateur de l’école musicale russe moderne Mikhaïl Glinka.
LE FESTIVAL D’AVRIL
Sonate d’Enesco, concert de balalaïka, rock gitan, chants tziganes russes…
Le millésime 2024 du festival a été marqué par le sceau de la découverte et du renouveau avec des timbres et esthétiques non encore présentées jusque là.
REVOIR quelques extraits des meilleurs moments du festival :
José Fernandez et Ensemble
Flamenco

Mas de la Cure










