et l’ensemble Odysseum


Alexei Birioukov : balalaika
Arnaud Martin: clarinette
Anne-cécile Brielles: violon
Déborah Lasserre : violon
Michel Tiertant: alto
Isabelle Cordier: violoncelle
jeudi 24 avril
19h
Église notre Dame de la Mer
Entrée
20€ / 18€
Pass festival 6 concerts
115€ / 105€
Balalaïka. Ce mot parvient à nos oreilles comme l’écho d’une Russie populaire, témoin d’un monde slave fantasmé par notre imaginaire occidental. Mais la balalaïka n’est pas uniquement l’instrument triangulaire, dont le son si caractéristique s’est fait le relais de tout un répertoire traditionnel. Ce serait passer à côté de cet instrument que de l’assigner à interpréter éternellement des mélodies telles que Kalinka, ou Korobeiniki. Avec ses trois cordes, il dévoile le répertoire classique sous un jour différent. Son timbre, alternant le voilé et le brillant, se nourrit de multiples techniques de jeu pour dévoiler toute la finesse, les nuances et la précision de cet instrument qui sert le grand répertoire. Il est tout simplement incroyable d’entendre à quel point la balalaïka prend naturellement sa place en tant que soliste au milieu d’un orchestre.
Offrant de nouvelles sonorités, sans pour autant détonner par rapport aux autres instruments, elle est capable d’une virtuosité qui lui confère tout le brio d’un grand instrument soliste comme le violon dont elle semble être l’amante aux cordes pincées. Grâce à sa musicalité, à son répertoire qui s’étend du folklore aux compositions contemporaines, en passant par les retranscriptions de grandes œuvres classiques, Alexei Birioukov contribue à faire découvrir les sonorités de son instrument d’origine slave au public français.
Né dans une famille de musiciens près du Caucase, Alexeï Birioukov s’initie à la balalaïka à l’âge de 10ans. Après plusieurs d’années au conservatoire de Krasnodar et cinq ans d’études avec le maître de la balalaïka Pavel Netcheporenko, il obtient le diplôme de l’Académie de musique Gnessine de Moscou avec comme spécialité la balalaïka et la direction d’orchestre d’instruments populaires. En 1991, il remporte le premier prix du concours international de Klingenthal (Allemagne) dans la catégorie «groupes» en se produisant avec le Trio de Moscou (domra, balalaïka et bayan) et commence sa carrière internationale.
Le 11 octobre 2000 il s’est produit comme soliste avec l’orchestre symphonique d’Avignon avec au programme le concerto pour balalaïka et orchestre de Serguei Vasilenko. Il est également monté sur scène avec le quatuor à cordes Avenio (musique originale russe pour la balalaïka de la fin du vingtième siècle) et a joué deux concerts en duo avec le grand musicien russe Alexandre Skliarov (bayan).
Depuis février 2005, Alexei Birioukov est directeur artistique de l’Ensemble Troïka : spectacle de musiques, danses et chants russes et des pays de l’Est. Il est décoré d’une médaille d’or pour « Service pour l’Art » en 2007 par une organisation caritative russe : le mouvement public “Les Gens Généreux du Monde”.
À ce jour, en parallèle de ses activités avec l’Ensemble Troïka, Alexei Birioukov joue comme soliste avec l’Ensemble Microcosme. Il se produit également sur scène avec le trio Vostok (violon, balalaïka, piano) et en duo Galia avec la chanteuse traditionnelle russe Galina Birioukova. De nouveaux projets musicaux sont en cours de préparation pour l’année 2024.
La presse le considère aujourd’hui comme l’un des grands virtuoses de la balalaïka. Les critiques français parlent d’une “découverte”, d’un « soliste au sens musical pénétrant qui a gardé son visage d’adolescent”.
Les concerts de l’Ensemble ODYSSEUM représentent une synthèse musicale avec d’un côté le quintette avec clarinette de Mozart et une autre partie du répertoire avec, entre autres, les musiques de films d’Ennio Morricone. Un véritable hymne au voyage dans l’Histoire générale de la Musique.
Cet ensemble éclectique regroupe les nombreuses expériences que chaque musicien a pu vivre dans différents styles (classique, musique du monde, musique de film, jazz, tango …) et dans de nombreux concerts dans toute la France et au-delà.