Pansch Weiss Quartet



Jazz manouche
Pansch Weiss Quartet





Benji WINTERSTEIN, guitare
Jimmy HOFFMANN, guitare et violon
David WEISS, guitare
Thierry CHANTELOUP contrebasse

dimanche 27 avril
15h30

Mas de la Cure


Alors que le jazz est parfois considéré comme une musique de connaisseurs, le swing manouche lorsqu’il est interprêté par des maitres de cet art, se révèle être une musique qui réconcilie l’exigence artistique avec l’accessibilité et la popularité. Et c’est bien dans un esprit fédérateur, familial que nous aimons mettre le point d’orgue de nos festivités au Mas de la Cure.
Cette année la mission est confiée à un quartet à cordes de jeunes musiciens venus de l’Est de la France et qui se place d’ores et déjà comme une référence des jeunes talents en ascension, le «Pansch Weiss Quartett».
Pansch, guitariste et leader du groupe est issu d’ une famille musicienne réputée de l’Est de la France et très active dans les années 80, 90 le «Chela Weiss Quintet». Dans le droit fil de ce cheminement le musicien de trente ans, avec maturité, évoque tout un héritage artistique assimilé et le transmets à travers des compositions de son père Gallo Weiss ou des morceaux de sa main, entre valse musette et ballade jazzy. A ses côtés le jeune violoniste Jimmy Hoffmann expose les thêmes, et improvise avec un phrasé et des couleurs musicales qui rappellent tantôt la figure de Stéphane Grappelli tantôt les grands noms des violonistes Sintés d’Outre Rhin tels Schmitto Kling ou Titi Winterstein. Le son de l’ensemble, fin et homogène est servi par une section rythmique impeccable avec Thierry Chanteloup à la contrebasse et le réputé Benji Winterstein, guitariste et producteur très demandé dans le style manouche.
Les salves d’applaudissements lors des chorus des musiciens transforment le grand manège du Mas de la Cure en un grand club de jazz à l’ambiance festive et bon enfant. Mais le public n’est point dissipé et sait se faire très discret pour apprecier des versions mémorables de «Nuages» ou de «Troublant boléro», de Django Reinhardt. Pour terminer leur concert, les musiciens du Pansch Weiss Quartet jouent deux pièces issues du répertoire tzigane d’Europe centrale et de Hongrie comme une «Czardas en La»  fort appréciée de l’auditoire.
Avant le dernier rappel, les directeurs artistiques et la présidente de l’association convient tous les bénévoles d’Accordanses à rejoindre la scène pour une salutation finale.